Gestion de l’eau et de l’assainissement lors du conseil métropolitain du 14 décembre 2021

Création d’une régie unique d’eau potable et d’assainissement – Modification des statuts de la Régie des Eaux de Montpellier Méditerranée Métropole
Votes pour 75, contre 6, abstention 5.

Principe de tarification de l’eau potable sur le périmètre de la Régie des Eaux de Montpellier Méditerranée Métropole – Demande de modification pour une tarification plus solidaire et écologique
Votes pour 87, contre 0, abstention 0.

Gestion de l’eau et de l’assainissement lors du conseil métropolitain du 29 mars 2021

4 votes concernaient l’eau et l’assainissement lors du Conseil métropolitain du 29 mars 2021 :

  • Affaire 9 : Augmentation de la taxe GEMAPI
  • Affaire 11 : Etude de faisabilité de la reprise du service eau potable de la commune de Murviel par la régie des eaux
  • Affaire 12 : Etude de faisabilité de la reprise du service eau potable de la commune de Clapiers par la régie des eaux
  • Affaire 13 : Approbation de la gestion de l’assainissement par la régie des eaux

Voici les extraits vidéos des affaires 11, 12 et 13 :

Les interventions concernant l’affaire 13 ont été d’une grande confusion et ont mis en évidence l’incompétence de la plupart des élus sur ce sujet et la malhonnêteté intellectuelle de certains d’entre eux. Ces interventions sont visibles dans la vidéo à partir de 4:43:58.

Les résultats des votes sont détaillés dans le compte-rendu du Conseil métropolitain.

Pour une régie publique de l’assainissement sur le territoire de la métropole de Montpellier

Communiqué de presse de Eau Secours 34

En mars 2020, Eau Secours 34 avait envoyé, à des listes candidates aux élections municipales, un questionnaire sur la future politique de l’eau de la métropole de Montpellier. Il leur était demandé entre autres de se positionner sur la proposition de « faire gérer le service de l’assainissement par une régie publique après expiration en 2021 des 3 contrats de gestion privée attribués à Veolia et Aqualter ». La quasi-totalité des listes candidates y étaient favorables, notamment la liste menée par René Revol à Grabels.

C’est donc tout naturellement que René Revol, élu maire de Grabels et désigné vice-président de la métropole en charge de l’eau et de l’assainissement, a défendu cette idée d’un passage en régie publique de l’assainissement devant le bureau de la métropole, début décembre, l’exploitation et la modernisation de la station d’épuration Maera devant elles faire l’objet d’un marché global de performance d’une durée limitée.

La majorité des maires y compris Michael Delafosse ont accueilli cette idée favorablement à l’exception de Jackie Galabrun Boulbès, maire de Saint Drezery et ex-vice présidente en charge de l’eau et de l’assainissement, et Cyril Meunier, maire de Lattes ; ces derniers déclarant que la gestion de l’assainissement était techniquement trop complexe pour pouvoir se passer de la compétence des entreprises privées. Cet argument habituel des partisans de la gestion privée n’a évidemment aucun fondement : il n’y a aucune preuve que les entreprises privées gèrent mieux l’assainissement que les régies publiques, ce qui n’est pas surprenant vu que ce sont les mêmes ingénieurs et techniciens issus des mêmes écoles et universités qui font le travail. Par contre, la gestion publique de l’assainissement permet le plus souvent un meilleur contrôle des coûts par l’intercommunalité.

Les conseillers métropolitains devront se prononcer sur le lancement d’une étude de faisabilité d’une régie publique pour l’assainissement lors du prochain conseil, le 17 décembre 2020. Eau Secours 34 appelle l’ensemble des conseillers métropolitains à s’engager dans ce sens.

Gestion de l’eau et de l’assainissement lors du conseil métropolitain du 12 octobre 2020

René Revol, vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement de la métropole de Montpellier, fait le point sur l’assainissement et annonce que le choix du mode de gestion à l’expiration des 3 contrats de délégation au privé se fera fin décembre.

René Revol, vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement de la métropole de Montpellier, fait le point sur l’eau potable et annonce qu’il faudra continuer à investir fortement dans les années futures.

Vote à l’unanimité d’une convention de délégation de Maîtrise d’Ouvrage entre la Régie des Eaux de Montpellier Méditerranée Métropole et Montpellier Méditerranée Métropole pour le renforcement de l’alimentation en eau potable du secteur de l’ex-syndicat du Salaison (Jacou, Le Crès, Vendargues, export Saint-Aunès).

Les représentants des associations dont Eau Secours 34 et le représentant du personnel ont voté contre cette même convention et la maire de Prades-le-Lez s’est abstenue, lors du conseil d’administration de la régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole du 17 novembre 2020.

Communiqué de presse sur l’annulation du marché public de modernisation/extension de Maera

Eau Secours 34 prend acte de la décision de Philippe Saurel, président de la métropole de Montpellier, d’annuler le marché public d’extension/modernisation de la station d’épuration Maera, mais regrette que cette décision ait été prise aussi tardivement. Philippe Saurel a avancé deux raisons différentes à cette décision, d’une part l’inadéquation de ce marché public avec la récente déclaration d’urgence climatique de la métropole lors du conseil métropolitain du 18 novembre 2019 et d’autre part la crainte d’invalidation de ce marché public par la justice à cause d’une fuite d’informations confidentielles par la plateforme informatique qui traite les appels d’offre de la métropole lors de la conférence de presse du 20 novembre 2019 .

Depuis des mois et à travers la concertation préalable et l’enquête publique, Eau Secours 34, FNE LR et plusieurs autres associations environnementales et d’usagers n’ont eu de cesse d’expliquer que le projet de modernisation/extension de Maera ne répondait pas de manière satisfaisante aux enjeux environnementaux, sanitaires et économiques et de demander qu’il soit revu. La métropole n’a tenu compte d’aucune de ces remarques, ce qui aurait évité d’annuler le marché public au dernier moment avec les conséquences fâcheuses que cela entraîne. En effet, la métropole va devoir, d’une part indemniser Veolia et Suez, entreprises retenues en short list par la procédure d’appels d’offres, ainsi que les bureaux d’études ayant assuré l’assistance à maîtrise d’ouvrages, pour un montant qui devrait dépasser les 500000 euros, et d’autre part relancer un nouvel appel d’offres retardant d’au moins un an et demi la réduction des rejets d’eau usées non traitées dans le Lez en période de pluie et l’élimination des nuisances olfactives des riverains de Maera.

Le marché public annulé, d’un montant de 109 millions d’euros, comportait à la fois la modernisation/extension mais aussi l’exploitation de Maera pendant la période des travaux, offrant un avantage économique certain à l’exploitant actuel de Maera, à savoir Veolia, par rapport aux autres entreprises candidates répondant à l’appel d’offres. Comme l’a dénoncé Eau Secours 34 depuis que l’appel d’offres est connu, cette distorsion de concurrence associée à la complaisance dont a toujours fait preuve la direction eau et assainissement de la métropole à l’égard de Veolia, faisait courir le risque d’une procédure de référé engagée contre la métropole par les entreprise candidates écartées au profit de Veolia. Les explications pas très claires de Philippe Saurel lors de la conférence de presse le confirment, indépendamment de l’amateurisme dont ont fait également preuve les services administratifs de la métropole dans cette affaire.

Eau Secours 34 sera bien évidemment très vigilant sur le contenu et le coût du nouveau marché public, en espérant que l’annulation du marché actuel ne soit pas qu’un effet d’annonce d’un candidat aux élections municipales cherchant à se verdir pour couper l’herbe sous le pied de ses adversaires politiques.

Commentaires soumis au registre de la concertation sur le projet de modernisation de Maera

Commentaires de membres d’Eau Secours 34 soumis au registre de la concertation publique préalable sur le projet de modernisation de la station d’épuration Maera :

L’ensemble des commentaires doivent être pris en compte par la Métropole de Montpellier, maître d’ouvrage du projet et celle-ci doit y répondre dans le bilan de la concertation préalable. Ce bilan et les mesures jugées nécessaires pour en tirer les enseignements seront publiées dans les trois mois suivant la fin de la concertation sur le site de la Préfecture de l’Hérault et celui de la Métropole.

Concertation publique préalable sur le projet d’extension et d’adaptation de la station d’épuration Maera

Communiqué de presse du vendredi 16 mars 2018,

La station d’épuration Maera, conçue et exploitée par Veolia, traite actuellement les eaux usées de 385000 habitants, soit 84 % de la population de la métropole de Montpellier. Depuis sa mise en service, Maera souffre de problèmes récurrents de fonctionnement : rejet des eaux usées non traitées dans le Lez en cas de fortes pluies, forte odeur en été affectant les riverains, gestion des boues résiduelles coûteuse et peu écologique, pollutions accidentelles des eaux de baignade de Palavas… Par ailleurs, la métropole de Montpellier a décidé d’arrêter la station d’épuration de Castries et a entrepris de raccorder à Maera les eaux usées de cette commune. Afin d’éviter que ce raccordement n’aggrave les problèmes de fonctionnement de Maera, la métropole de Montpellier a aussi décidé d’effectuer des travaux d’extension et d’adaptation de la station.

Mais de la même manière que le raccordement à Maera des eaux usées de Castries est en cours de réalisation sans qu’il y ait eu consultation de la population, le projet d’extension et d’adaptation de Maera, d’un coût estimé à plus de 100 millions d’euros et à fort impact environnemental, n’avait pas donné lieu à l’information et à la consultation de la population. C’est pour cette raison que Attac Montpellier, CIDES34, Eau Secours 34 et France Nature Environnement Languedoc Roussillon ont usé de leur droit d’initiative en demandant au préfet de l’Hérault que soit organisée une concertation publique préalable pour ce projet. Celle-ci se déroulera du 7 mars au 6 avril sous la responsabilité de la métropole de Montpellier. Les habitants des 19 communes impactées par le projet peuvent d’ores et déjà consulter le dossier de présentation du projet en mairie ou sur le site web de la métropole et soumettre des commentaires dans un régistre prévu à cet effet. De plus, une réunion publique se tiendra le 28 mars à 15h à l’hôtel de la métropole. Malgré le manque d’information sur cette concertation par la métropole de Montpellier, nous espérons une forte participation des adhérents de nos associations comme du reste de la population.

Documents

Demande au préfet de l’Hérault datée du 24 décembre 2017
Décision du préfet de l’Hérault datée du 24 janvier 2018
Annonce de la concertation par la métropole
Dossier de présentation du projet

Signataires

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