Contribution n°557 (Web) à l’enquête publique sur le PLUi de Montpellier Méditerranée Métropole

Eau Secours 34 demande que la durée de l’enquête publique soit rallongée d’un ou deux mois, compte-tenu de la quantité très importante de documents à consulter, et de l’ajout des zonages eaux pluviales et assainissement à l’enquête publique sur le PLUi. Nous demandons aussi que les cartes PLUi et PPRI soient plus exploitables qu’elles ne le sont actuellement, et que les incohérences dans et entre certains documents soient corrigées.

Eau Secours 34, qui a un représentant au conseil d’administration de la régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole et qui représente FNE Occitanée-Méditerranée au bureau de la Commission Locale de l’Eau Lez-Mosson-Etangs Palavasiens, souhaite faire une contribution écrite solide se focalisant sur les liens eau-urbanisme-climat et c’est lors d’une première lecture rapide des documents mis à disposition que nous avons constaté les problèmes énoncés ci-dessus. Par exemple,
— la classification de certaines parcelles dans des PLU communaux est différente de celle des mêmes parcelles dans le PLUi, censé intégrer les PLU communaux;
— la carte du PPRI intègre le risque d’inondation par ruissellement des eaux pluviales en plus des risques d’inondation par débordement des cours d’eau et submersion marine uniquement pour Montpellier et Castelnau-le-Lez, alors que nous savons que cette mise à jour existe pour d’autres communes de 3M;
— le zonage assainissement s’appuie sur des données en partie obsolètes ou absentes; ces données seront corrigées dans le Schéma Directeur Assainissement (SDA) de 3M mais celui-ci sera adopté en 2027, c’est-à-dire au moins un an après l’adoption du PLUi; la régie des eaux de 3M vient juste de passer un marché public avec un bureau d’études qui réalisera l’inventaire du patrimoine et des infrastructures (postes de relevage, bassins d’orage, déversoirs…) constituant la première partie du SDA;
— enfin que dire des OAP territorialisées qui semblent avoir été générées par l’IA tant elles sont pauvres en informations précises et chiffrées; certaines d’entre elles sont même en contradiction avec d’autres documents mis à disposition pour l’enquête publique.